La vie chrétienne pratique, l’amour du prochain, et la tolérance chrétienne. (Romains 12.1-21 à 15.13)
Je vous encourage donc, frères et sœurs, par les compassions de Dieu, à offrir votre corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. Ce sera de votre part un culte raisonnable.
Ne vous conformez pas au monde actuel, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence afin de discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de ne pas avoir une trop haute opinion de lui-même, mais de garder des sentiments modestes, chacun selon la mesure de foi que Dieu lui a donnée.
En effet, de même que nous avons plusieurs membres dans un seul corps et que tous les membres n’ont pas la même fonction, de même, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ et nous sommes tous membres les uns des autres, chacun pour sa part.
Nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée. Si quelqu’un a le don de prophétie, qu’il l’exerce en accord avec la foi; si un autre est appelé à servir, qu’il se consacre à son service. Que celui qui enseigne se donne à son enseignement, et celui qui a le don d’encourager à l’encouragement. Que celui qui donne le fasse avec générosité, celui qui préside, avec zèle, et que celui qui exerce la bienveillance le fasse avec joie.
Que l’amour soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous au bien.
Par amour fraternel soyez pleins d’affection les uns pour les autres et rivalisez d’estime réciproque.
Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit et servez le Seigneur.
Réjouissez-vous dans l’espérance et soyez patients dans la détresse. Persévérez dans la prière.
Pourvoyez aux besoins des saints et exercez l’hospitalité avec empressement.
Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas.
Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, pleurez avec ceux qui pleurent. Vivez en plein accord les uns avec les autres. N’aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne vous prenez pas pour des sages.
Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes.
Si cela est possible, dans la mesure où cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.
Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit: C’est à moi qu’appartient la vengeance, c’est moi qui donnerai à chacun ce qu’il mérite, dit le Seigneur. Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger, s’il a soif, donne-lui à boire, car en agissant ainsi, tu amasseras des charbons ardents sur sa tête.
Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien. (…).
Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres, car celui qui aime les autres a accompli la loi.
En effet, les commandements: Tu ne commettras pas d’adultère, tu ne commettras pas de meurtre, tu ne commettras pas de vol, [tu ne porteras pas de faux témoignage,] tu ne convoiteras pas, ainsi que tous les autres, se résument dans cette parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
L’amour ne fait pas de mal au prochain; l’amour est donc l’accomplissement de la loi.
Cela est d’autant plus important que vous savez quel temps nous vivons: c’est l’heure de vous réveiller enfin du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous qu’au moment où nous avons cru.
La nuit est bien avancée, le jour approche. Débarrassons-nous donc des œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière.
Conduisons-nous honnêtement, comme en plein jour, sans orgies ni ivrognerie, sans immoralité ni débauche, sans dispute ni jalousie.
Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ et ne vous préoccupez pas de votre nature propre pour satisfaire ses convoitises.
En effet, aucun de nous ne vit pour lui-même et aucun ne meurt pour lui-même: si nous vivons, c’est pour le Seigneur que nous vivons, et si nous mourons, c’est pour le Seigneur que nous mourons. Ainsi, soit que nous vivions, soit que nous mourions, nous appartenons au Seigneur.
En effet, Christ est mort et [il est ressuscité,] il est revenu à la vie pour être le Seigneur des morts et des vivants.
Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère? Nous comparaîtrons tous, en effet, devant le tribunal de Christ, car il est écrit: Je suis vivant, dit le Seigneur, chacun pliera le genou devant moi et toute langue rendra gloire à Dieu.
Ainsi donc, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même.
Ne nous jugeons donc plus les uns les autres, mais veillez plutôt à ne pas placer d’obstacle ou de piège devant votre frère.
Je sais et je suis convaincu dans le Seigneur Jésus que rien n’est impur en soi, mais si quelqu’un considère telle chose comme impure, alors elle est impure pour lui.
Si ton frère est attristé à cause de ce que tu manges, tu ne marches plus selon l’amour. Ne cause pas, par ta nourriture, la perte de celui pour lequel Christ est mort.
Que ce qui est bon pour vous ne devienne pas un sujet de calomnie.
En effet, le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit.
Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes.
Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à entretenir la paix et à nous faire grandir mutuellement dans la foi.
Pour de la nourriture, ne détruis pas l’œuvre de Dieu. Certes, tout est pur, mais il est mal de manger quelque chose si cela représente un obstacle pour quelqu’un.
Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin et de t’abstenir de ce qui peut être pour ton frère un obstacle, [un piège ou une source de faiblesse].
Cette foi que tu as, garde-la pour toi devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même par ce qu’il approuve!
Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu’il mange est condamné, parce qu’il n’agit pas par une conviction de foi. Tout ce qui ne provient pas d’une conviction de foi est péché.
Nous qui sommes forts, nous avons le devoir de supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas et de ne pas rechercher ce qui nous plaît.
Que chacun de nous cherche à plaire à son prochain pour son bien, en vue de le faire grandir dans la foi.
En effet, Christ n’a pas recherché ce qui lui plaisait, mais, comme il est écrit, les injures de ceux qui t’insultent sont tombées sur moi.
Or tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction afin que, par la persévérance et par le réconfort que donnent les Ecritures, nous possédions l’espérance.
Que le Dieu de la persévérance et du réconfort vous donne de vivre en plein accord les uns avec les autres comme le veut Jésus-Christ, afin que tous ensemble, d’une seule voix, vous rendiez gloire au Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ.
Accueillez-vous donc les uns les autres comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu.
J’affirme [en effet] que [Jésus-]Christ est devenu le serviteur des circoncis pour prouver que Dieu est vrai en confirmant les promesses faites à leurs ancêtres.
Quant aux non-Juifs, ils célèbrent Dieu à cause de sa bonté, comme le dit l’Ecriture: C’est pourquoi je te louerai parmi les nations et je chanterai à la gloire de ton nom.
Il est dit encore: Nations, réjouissez-vous avec son peuple!
et encore: Louez le Seigneur, vous toutes les nations, célébrez-le, vous tous les peuples!
Esaïe dit aussi: Il paraîtra, le rejeton d’Isaï, il se lèvera pour régner sur les nations; les nations espéreront en lui.
Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi, pour que vous débordiez d’espérance, par la puissance du Saint-Esprit!
Accueillez celui qui est faible dans la foi sans discuter ses opinions.
L’un a la conviction de pouvoir manger de tout; l’autre, qui est faible dans la foi, ne mange que des légumes.
Que celui qui mange de tout ne méprise pas celui qui ne le fait pas, et que celui qui ne mange pas de tout ne juge pas celui qui le fait, car Dieu l’a accueilli.
Qui es-tu pour juger le serviteur d’un autre? Qu’il tienne bon ou qu’il tombe, cela regarde son seigneur. Mais il tiendra bon, car Dieu a le pouvoir de l’affermir.
L’un fait une différence entre les jours, un autre les estime tous égaux. Que chacun ait dans son esprit une pleine conviction.
Celui qui fait une distinction entre les jours le fait pour le Seigneur [et celui qui ne fait pas de distinction le fait aussi pour le Seigneur]. Celui qui mange de tout, c’est pour le Seigneur qu’il le fait, puisqu’il exprime sa reconnaissance à Dieu. Celui qui ne mange pas de tout le fait aussi pour le Seigneur, et il est reconnaissant envers Dieu.
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