Ne méprisez pas votre Droit d’aînesse !
Ne méprisez pas votre Droit d’aînesse !
Genèse 27.28-29
Ainés de ta famille : « Que Dieu te donne de la rosée du ciel, et de la graisse de la terre, du blé et du vin en abondance!
Que des peuples te soient soumis, et que des nations se prosternent devant toi! Sois le maître de tes frères, et que les fils de ta mère se prosternent devant toi! Maudit soit quiconque te maudira, et béni soit quiconque te bénira. »
Droit d’aînesse, en France, au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime, droit résultant de la priorité d’âge et qui réservait au fils aîné d’une famille noble, au détriment des autres enfants, une part prépondérante dans l’héritage paternel et maternel. (Adopté au xie s. pour assurer l’indivisibilité du fief, ce droit fut aboli par la Constituante de 1790.) [dictionnaire Larousse]
Ne faites pas comme Ésaü, ne vous faites pas voler votre droit d’aînesse. Car les bénédictions, la prêtrise, la chefferie, sont pour les ainés dans les familles. Les ainés sont comme des prémices pour Dieu. Tu offriras à Dieu toutes les prémices de tes semences et de tes biens. Dans les familles, les ainés appartiennent à Dieu, et sont ses prémices.
Jésus-Christ, le Seigneur et Dieu de tout Israël, est le premier de ses Frères, il est aussi le souverain sacrificateur par Excellence dans sa famille, la famille de Dieu le Père. Il est le premier né, et toutes les bénédictions sont entre ses mains. Car Dieu la béni et reconnu comme son premier Fils, bien-aimé, le premier d’une longue suite.
Ésaü a tout perdu lorsqu’il perdit son droit d’aînesse. C’est à Jacob, son frère jumeau, qui le suit, à qui incombèrent toutes les bénédictions, lorsqu’il dupa Isaac leur père pour voler les bénédictions et le droit d’aînesse à son grand frère, Ésaü. Ce sont les noms des fils d’Israël (Jacob) qui sont inscrits jusque dans l’éternité sur les portes de la nouvelle Jérusalem, descendue du Ciel, d’auprès de l’Éternel, le Dieu Tout-Puissant!
La nouvelle Jérusalem (Apocalypse 21.10-14)
« Il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne et me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu.
Elle rayonnait de la gloire de Dieu. Son éclat ressemblait à celui d’une pierre très précieuse, d’une pierre de jaspe transparente comme du cristal.
Elle était entourée d’une grande et haute muraille avec douze portes, et à ces portes douze anges; des noms y étaient inscrits: ceux des douze tribus d’Israël.
Il y avait à l’est trois portes, au nord trois portes, au sud trois portes et à l’ouest trois portes. La muraille de la ville avait douze fondations qui portaient les noms des douze apôtres de l’Agneau. »
Non seulement Israël, Jacob a reçu de son père Isaac toutes les bénédictions relatives au droit d’aînesse sur terre, mais cette bénédiction est devenue éternelle pour lui et ses descendants pour être perpétuel avec Jésus-Christ issu des fils d’Israël. Plus précisément de la tribu de Juda, Jésus-Christ notre sauveur, le lion de la tribu de Juda.
Tout ceci pour dire brièvement que les premiers nés de leur famille ont un rôle primordial devant Dieu, et dans leur famille. Comme le Seigneur Jésus-Christ, ils doivent conduire et guider leurs sœurs et frères à la Lumière du monde. Car ils sont par nature, comme le Seigneur Jésus-Christ, les prêtres dans leur famille. Et sans doute que Dieu leurs demandera un compte particulier.
Dans leur famille, ils sont les chefs naturels lorsque le père et la mère terrestre disparaissent. Ils doivent être empreints de la sagesse de Dieu pour guider correctement leur famille, en tant que chef de celle-ci. Et tout le monde les respectent et les écoutent car ils ont reçu cette autorité naturelle de Dieu le Père, qui les a placés à la tête de leur famille. Comme Jésus-Christ à la tête de ses Frères dans la famille de Dieu, le Père!
Alors, jeunes gens respectez vos ainés, écoutez-les, car Dieu a tout mis entre leurs mains. Cependant, ainés respectez aussi vos cadets, car en tant que chef de famille vous devez avoir la sagesse, l’amour, la compassion, la miséricorde des ainés, tout comme le Seigneur, Jésus-Christ ressuscité, l’a à nos égards, aux siècles, des siècles, Amen!
Genèse 27.1-45
« Isaac devenait vieux, et ses yeux s’étaient affaiblis au point qu’il ne voyait plus. Alors il appela Esaü, son fils aîné, et lui dit: Mon fils! Et il lui répondit: Me voici! Isaac dit: Voici donc, je suis vieux, je ne connais pas le jour de ma mort. Maintenant donc, je te prie, prends tes armes, ton carquois et ton arc, va dans les champs, et chasse-moi du gibier. Fais-moi un mets comme j’aime, et apporte-le-moi à manger, afin que mon âme te bénisse avant que je meure.
Rebecca écouta ce qu’Isaac disait à Esaü, son fils. Et Esaü s’en alla dans les champs, pour chasser du gibier et pour le rapporter. Puis Rebecca dit à Jacob, son fils: Voici, j’ai entendu ton père qui parlait ainsi à Esaü, ton frère: Apporte-moi du gibier et fais-moi un mets que je mangerai; et je te bénirai devant l’Eternel avant ma mort. Maintenant, mon fils, écoute ma voix à l’égard de ce que je te commande. Va me prendre au troupeau deux bons chevreaux; j’en ferai pour ton père un mets comme il aime; et tu le porteras à manger à ton père, afin qu’il te bénisse avant sa mort. Jacob répondit à sa mère: Voici, Esaü, mon frère, est velu, et je n’ai point de poil. Peut-être mon père me touchera-t-il, et je passerai à ses yeux pour un menteur, et je ferai venir sur moi la malédiction, et non la bénédiction. Sa mère lui dit: Que cette malédiction, mon fils, retombe sur moi! Ecoute seulement ma voix, et va me les prendre. Jacob alla les prendre, et les apporta à sa mère, qui fit un mets comme son père aimait. Ensuite, Rebecca prit les vêtements d’Esaü, son fils aîné, les plus beaux qui se trouvaient à la maison, et elle les fit mettre à Jacob, son fils cadet. Elle couvrit ses mains de la peau des chevreaux, et son cou qui était sans poil. Et elle plaça dans la main de Jacob, son fils, le mets et le pain qu’elle avait préparés.
Il vint vers son père, et dit: Mon père! Et Isaac dit: Me voici! qui es-tu, mon fils?
Jacob répondit à son père: Je suis Esaü, ton fils aîné; j’ai fait ce que tu m’as dit. Lève-toi, je te prie, assieds-toi, et mange de mon gibier, afin que ton âme me bénisse. Isaac dit à son fils: Eh quoi! tu en as déjà trouvé, mon fils! Et Jacob répondit: C’est que l’Eternel ton Dieu, l’a fait venir devant moi. Isaac dit à Jacob: Approche donc, et que je te touche, mon fils, pour savoir si tu es mon fils Esaü, ou non. Jacob s’approcha d’Isaac, son père, qui le toucha, et dit: La voix est la voix de Jacob, mais les mains sont les mains d’Esaü. Il ne le reconnut pas, parce que ses mains étaient velues, comme les mains d’Esaü, son frère; et il le bénit. Il dit: C’est toi qui es mon fils Esaü? Et Jacob répondit: C’est moi. Isaac dit: Sers-moi, et que je mange du gibier de mon fils, afin que mon âme te bénisse. Jacob le servit, et il mangea; il lui apporta aussi du vin, et il but. Alors Isaac, son père, lui dit: Approche donc, et baise-moi, mon fils.
Jacob s’approcha, et le baisa. Isaac sentit l’odeur de ses vêtements; puis il le bénit, et dit: Voici, l’odeur de mon fils est comme l’odeur d’un champ que l’Eternel a béni.
Que Dieu te donne de la rosée du ciel Et de la graisse de la terre, Du blé et du vin en abondance!
Que des peuples te soient soumis, Et que des nations se prosternent devant toi! Sois le maître de tes frères, Et que les fils de ta mère se prosternent devant toi! Maudit soit quiconque te maudira, Et béni soit quiconque te bénira.
Isaac avait fini de bénir Jacob, et Jacob avait à peine quitté son père Isaac, qu’Esaü, son frère, revint de la chasse. Il fit aussi un mets, qu’il porta à son père; et il dit à son père: Que mon père se lève et mange du gibier de son fils, afin que ton âme me bénisse! Isaac, son père, lui dit: Qui es-tu? Et il répondit: Je suis ton fils aîné, Esaü. Isaac fut saisi d’une grande, d’une violente émotion, et il dit: Qui est donc celui qui a chassé du gibier, et me l’a apporté? J’ai mangé de tout avant que tu vinsses, et je l’ai béni. Aussi sera-t-il béni. Lorsque Esaü entendit les paroles de son père, il poussa de forts cris, pleins d’amertume, et il dit à son père: Bénis-moi aussi, mon père! Isaac dit: Ton frère est venu avec ruse, et il a enlevé ta bénédiction. Esaü dit: Est-ce parce qu’on l’a appelé du nom de Jacob qu’il m’a supplanté deux fois? Il a enlevé mon droit d’aînesse, et voici maintenant qu’il vient d’enlever ma bénédiction. Et il dit: N’as-tu point réservé de bénédiction pour moi? Isaac répondit, et dit à Esaü: Voici, je l’ai établi ton maître, et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, je l’ai pourvu de blé et de vin: que puis-je donc faire pour toi, mon fils? Esaü dit à son père: N’as-tu que cette seule bénédiction, mon père? Bénis-moi aussi, mon père! Et Esaü éleva la voix, et pleura.
Isaac, son père, répondit, et lui dit: Voici! Ta demeure sera privée de la graisse de la terre Et de la rosée du ciel, d’en haut.
Tu vivras de ton épée, Et tu seras asservi à ton frère; Mais en errant librement çà et là, Tu briseras son joug de dessus ton cou.
Esaü conçut de la haine contre Jacob, à cause de la bénédiction dont son père l’avait béni; et Esaü disait en son coeur: Les jours du deuil de mon père vont approcher, et je tuerai Jacob, mon frère. On rapporta à Rebecca les paroles d’Esaü, son fils aîné. Elle fit alors appeler Jacob, son fils cadet, et elle lui dit: Voici, Esaü, ton frère, veut tirer vengeance de toi, en te tuant. Maintenant, mon fils, écoute ma voix! Lève-toi, fuis chez Laban, mon frère, à Charan; et reste auprès de lui quelque temps, jusqu’à ce que la fureur de ton frère s’apaise, jusqu’à ce que la colère de ton frère se détourne de toi, et qu’il oublie ce que tu lui as fait. Alors je te ferai revenir. Pourquoi serais-je privée de vous deux en un même jour? »